Le 21 août 1725, Jean-Baptiste Greuze ouvrit les yeux sur notre monde, à Tournus en Saône-et-Loire. Sixième enfant d’une fratrie de neuf, il est le fils d’un maître couvreur. La volonté paternelle est de le diriger vers le métier du commerce mais Jean-Baptiste voit s’éveiller en lui la passion du dessin puis de la peinture. Son père est également un homme attentif qui comprenant l’ambition de son fils le place auprès du peintre lyonnais Charles Grandon. Il se fait la main sur la copie d’œuvre et suit son professeur à Paris en 1750.
Un artiste en formation
En 1750, il entre à l’Académie Royale de peinture et de sculpture où il suit les cours de Charles Joseph Natoire.
Le jeune Greuze est aussi un homme de son temps, celui du siècle des Lumière et c’est ainsi que l’on retrouvera tout au long de sa carrière le thème de l’enfance dans ses œuvres, dont il représente les émotions. Il expose, au Salon de 1755, Le Petit Paresseux (1755). Saluée par la critique l’œuvre est d’un grand réalisme, qui tranche avec les composition sur le thème de l’enfance du XVIIIème siècle. Sous des airs de Rembrandt, le clair-obscur introduit un aspect psychologique qui traite au travers de l’enfant endormi l’idée de la fatigue, de la fragilité, de la vulnérabilité et de l’innocence et peut être également une critique de l’éducation parentale.
L’enfance et la famille de Greuze
Greuze ne cesse de s’inspirer de sa vie et de sa famille dans ses œuvres. De fait, il est naturel de retrouver des portraits familiaux dans son œuvre. En 1767, il réalise Portrait de Louise-Gabrielle Greuze, sa fille. Ce portrait est remarquable par sa réalisation mais également par le rendu du corps de l’enfant sur la chaise, en chemise et bonnet de nuit et, plus encore, par le regard du chien qui protège l’innocence de la jeune enfant.
Il représente également la beauté de celle qu’il épouse le 3 février 1759, Anne-Gabrielle Babuty, fille d’un libraire. Elle sera représentée relativement souvent dans son œuvre marquant le charme qui s’opère sur son heureux mari. En 1759, Jean-Baptiste la représente dans une scène intime, endormie pendant la sieste. L’on remarque la présence du protecteur canin présent dans l’œuvre précédente.
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